LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics (1) Il prévoit : Bref, les signes religieux sont omniprésents dans les Les débats mettent principalement en balance la liberté de culte et la laïcité à la française. Dans plusieurs cas, des collégiennes ou lycéennes se sont vues exclues de leur établissement pour port de robes ou jupes longues, assimilées à des tenues musulmanes. La dernière modification de cette page a été faite le 31 octobre 2020 à 18:55. La loi sur les signes religieux dans les écoles publiques créant l' article L.141-5-1 du Code de l'éducation est une loi française créée en 2004, restreignant le port de signes religieux.La loi … Par la suite, le juge a rappelé que le foulard « ne saurait être regardé comme un signe présentant par nature un caractère ostentatoire ou revendicatif ou constituant, par son seul port, un acte de prosélytisme ou de pression » 17 (). Une jupe trop longue est-elle un signe religieux ? Il a pris à partie une mère d’élève, voilée, qui accompagnait une classe et assistait à la séance plénière. Mais ils portent un signe religieux ostentatoire. Sont concernés le foulard, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. Une jupe longue constitue-t-elle un "signe religieux ostentatoire"? 2.2 La loi s L'expression a mis le feu aux poudres. ». Dans le projet de loi 60, on peut dire qu’on a plutôt un système à deux vitesses. La loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, marque la volonté très largement partagée de réaffirmer l’importance de ce principe indissociable des valeurs d’égalité et de respect de l’autre. Exemple : Un signe religieux ostentatoire, un bijou ostentatoire, un luxe ostentatoire, etc. De même, les étudiants de l'Université publique et plus généralement de l'enseignement supérieur restent eux aussi libres de porter des tenues marquant leur appartenance religieuse, les seules restrictions devant être limitées et justifiées par des impératifs d'hygiènes ou de sécurités. Dans le contexte de l’élection présidentielle d’avril-mai 2017 certains proposent plus largement d’interdire tout signe religieux ostentatoire dans l’ensemble de l’espace public. Les partisans de la loi estiment que la neutralité religieuse de l'élève est une condition indispensable du déroulement des cours dans de bonnes conditions ; que l'école n'a pas à être un lieu d'affrontement inter-religieux, et qu'enfin la loi permet tout de même aux élèves une certaine expression de leur religion en leur permettant de porter des signes discrets d'appartenance à celle-ci[4]. Le Petit Larousse ou le Grand Robert peuvent raconter ce qu'ils veulent, la définition de ce mot est loin d'être évidente. Tandis que Luc Ferry pète les plombs quant à ce que doit recouvrir la loi sur les symbôles religieux à l’école publique, peut être vous demandez vous comme moi quelle est la différence entre ostensible et ostentatoire. Ils sont scolarisés dans les écoles Pergaud et Schoelcher de Belfort. La loi autorise néanmoins le port de signes religieux discrets. On reviendra ici sur le caractère universel de la laïcité, et nous l’examinerons concrètement à travers l’application de la loi. Pour prévenir ce phénomène, il convient d'interdire les signes politiques ou religieux sur les terrains de sports français, quelles que soient les disciplines. Il s’agit en fait de plusieurs vitesses, puisque la Loi sur les signes religieux dans les écoles publiques. France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), France Bleu Besançon et France Bleu Belfort-Montbéliard, intervention filmée et publiée sur les réseaux sociaux, VIDÉO - Après l'affaire du voile, règlement de compte au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Polémique sur le voile : la maman belfortaine prise à partie au conseil régional sort de son silence, Polémique sur le voile : Marie-Guite Dufay annonce avoir fait un signalement au Procureur. Cet arrêt prive la loi sur la laïcité d’un de ses enjeux principaux et qui faisait polémique. Le statut politique de la question n'aide pas la sérénité des débats. La consommation ostentatoire fait état d'un certain statut social. Ce principe a été rappelé par le Conseil d'Etat en 2013. Signe religieux ostentatoire En France, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics est encadré par la loi n 2004-228 du 15 mars 2004. Le droit de “manifester des opinions religieuses” ne peut être limité “qu’en raison de textes particuliers ou d’une atteinte à l’ordre public ou au bon fonctionnement du service, qui doit être appréciée au cas par cas”, rappelle l’Observatoire de la laïcité. Les opposants, quant à eux, estiment que la loi fait une mauvaise interprétation de la séparation des Églises et de l'État, confondant laïcité – qui permet le libre exercice de la religion dans l'espace public – et neutralité, qu'elle porte donc atteinte à la liberté de culte qui est un droit fondamental. Signes religieux dans l’espace public : que dit la loi . FOCUS La loi sur le voile intégral qui entre en vigueur ce lundi vient s'ajouter à celle déjà existante sur les signes religieux dans les écoles. Polémiques sur les robes ou jupes longues, Condamnation de la France par le Comité des droits de l'Homme de l'ONU, « le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la, Loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public, déclaration universelle des droits de l'Homme, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Le rapport sur ladocumentationfrancaise.fr, Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi relatif à l'application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics, Circulaire du 18 mai 2004 relative à la mise en œuvre de la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Probablement une première historique! ÉCLAIRAGE - Depuis la loi de 2004, il est interdit pour les élèves de porter des signes religieux "ostensibles" dans l'enceinte des établissements scolaires publics. Les parents d'élèves, comme le précise la circulaire ne sont pas concernés par la loi, et peuvent donc porter des tenues manifestant leur appartenance religieuse à l'intérieur des établissements, la loi ne s'applique pas non plus aux élèves extérieurs (venant d'école privées ou du CNED) qui viennent passer leurs examens dans des établissements publics[9]. Après avoir mené sa propre enquête, le Comité des droits de l’Homme estime, dans un avis daté du 1er novembre 2012, que l’État français « n’a pas apporté la preuve irréfragable que le lycéen sanctionné aurait porté atteinte », en n’ôtant pas son keski, « aux droits et libertés des autres élèves, ou au bon fonctionnement de son établissement ». C'est au nom de ces principes que des élèves portant le hijab et refusant de l'ôter sont exclues de leur établissement. La loi autorise néanmoins le port de signes religieux discrets. D’autre part, la loi devra définir ce qui est un signe religieux ostentatoire et ce sont les juges qui à la limite diront ce qui est un véritable signe religieux d’abord et décideront ensuite de son caractère ostentatoire. pas être visé par l’application éventuelle de l’interdit de signes religieux ostentatoires. Une éventuelle loi empêchant le port de signes religieux devra ... de démontrer que leur travail est plus important que leur religion en s'abstenant de porter en classe tout signe ostentatoire. En 2004, la loi dite « Stasi », interdisant les signes religieux ostentatoires à l'école est adoptée. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il y attacherait, par exemple, pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l’établissement. Pourtant, rien n’oblige cette dame à retirer son foulard. Signes ostentatoires ou la loi des hors-la-loi Au Canada et au Québec, la Loi sur la neutralité de l’État pose un vrai problème: celui de l’autorité de l’État. et ce, même si la formation se déroule dans les locaux d'un collège ou d'un lycée public, car la loi n'est pas applicable aux stagiaires adultes[10]. A l’heure des débats nourris et passionnés sur le port du voile islamique par une accompagnatrice d’un groupe scolaire et de la proposition de loi débattue au Sénat, visant à interdire le port de signes religieux aux parents accompagnants des sorties scolaires, il n’est pas inutile de rappeler le droit applicable en la matière, notamment […] La liberté de religion est reconnue au salarié dans l'entreprise. Au contraire, la liberté religieuse est posée comme un principe fondamental. Bien qu'elle contredise l'article 18 de la déclaration universelle des droits de l'Homme[Interprétation personnelle ?] la loi, sans distinction ni discrimination, tout en rendant effective la liberté de conscience proclamée par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. En septembre 2010, elle a été le premier pays européen à bannir le port du voile intégral (burqa et niqab) dans les lieux publics. Cette loi « particulièrement courte »[7] est complétée par une circulaire interprétative du 18 mai 2004, et interdit de porter les signes manifestant ostensiblement son appartenance à une religion. En 2008, un lycéen sikh du nom de Bikramijt Singh, exclu de son établissement scolaire en 2004 pour avoir refusé d’ôter son turban sikh, saisit le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU – chargé de veiller au respect, par ses signataires, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). Récapitulatif des pratiques non-autorisées. Réunis à l'occasion de leur Conseil national, les membres de Québec solidaire ont estimé à la quasi-unanimité qu'aucune règle particulière ne doit régir le port des signes religieux. Les articles interdits par cette loi sont « le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa, ou une croix de taille manifestement excessive »[8]. Tours : 500 kits de protections périodiques distribués gratuitement aux étudiantes en précarité menstruelle, Procès Fiona : Cécile Bourgeon interrogée sur les faits ce jeudi après-midi, VIDÉO - Des policiers en colère après les propos d'Emmanuel Macron mènent une opération près d'Orléans, PHOTOS - Une étrange lueur orange aperçue dans le ciel normand, Coronavirus : en Savoie et en Haute-Savoie, la situation s'améliore, mais très lentement, Il menace de mort son ex-compagne au parloir : révélation au procès du meurtre de l'inconnue du Frasnois, Parlement européen : ouverture symbolique de la prochaine session plénière à Strasbourg, Cyberattaque en Europe : des documents liés au vaccin Pfizer/BioNTech ont été piratés, Tout savoir sur la circulation de la région, Retrouvez France Bleu sur tous les supports. Loi encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Enfin, nous terminons par quelques L’ONU conclut que le renvoi de Bikramijt Singh de son lycée constitue « une violation » du PIDCP, et que la France, signataire de ce Pacte, est, à ce titre, dans la double obligation de réparer l’injustice faite au lycéen (« y compris par une compensation appropriée »), et « d’empêcher que de semblables violations ne se reproduisent dans le futur »[18],[19]. En pleine séance du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, à Dijon, ce vendredi, Julien Odoul, du Rassemblement national, a pris à partie une mère de famille qui se trouvait dans le public. Les adultes en formation, peuvent aussi porter le voile, la kippa, turban, etc. L'interdiction des signes religieux dans l'entreprise, contrairement à l'interdiction du voile dans les lieux publics, n'a pas été posée par la loi. Sont mentionnés, plus précisément, « le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive ». Par exception, la loi du 15 mars 2004 a introduit l’encadrement “du port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse" pour les élèves des écoles, collèges et lycées publics. L’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 énonce quant à lui qu’« il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l «Si tu es incapable de te séparer de ton signe religieux pendant les 8 heures que dure ton quart de travail, peut-être que la religion prend un peu trop de place dans ta vie». 15 Afin d'attribuer une ample marge d'appréciation à l'Etat, la Cour prend en compte le contexte national des relations entre l'État et. À cette fin, en 2003, Jacques Chirac, le président de la République de l'époque, décide de constituer un groupe de réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la République. Pourtant, encore aujourd'hui le sujet reste sensible. Un collègue s'est offusqué de ce " foulard light ". Les agents du service public ont un devoir de neutralité, ce qui leur interdit de manifester leur croyance religieuse, ou leurs convictions politiques, par des signes extérieurs, notamment vestimentaires. Le devoir de neutralité ne s’impose pas non plus aux usagers du service : le principe de laïcité leur garantit la liberté de conscience et donc la possibilité de manifester leurs convictions religieuses, sous réserve de ne pas troubler l’ordre public et le bon fonctionnement du service. Ce nouvel article du Code de l'éducation dispose : Depuis la fin des années 1980, le voile islamique en France provoque des polémiques et des « affaires »[1]. Nicolas Cadène, rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité, rappelle qu'en accompagnant une classe en sortie scolaire, les parents apportent une “aide logistique bénévole”, pas un service d’enseignement. En revanche, le port de signes discrets reste autorisé. Le domaine d'application de la loi est très clairement limité à celui du comportement des élèves du secondaire et du primaire. Son but est une entrée en vigueur de la loi concomitante avec le début de l'année scolaire suivante, c'est-à-dire septembre 2004. Le droit de retrait permettait d’envisager une laïcité à géométrie variable. La loi sur les signes religieux dans les écoles publiques créant l'article L.141-5-1 du code de l'éducation est une loi française créée en 2004, restreignant le port de signes religieux.La loi autorise néanmoins le port de signes religieux discrets Signe religieux ostentatoire. Le blogueur maître Eolas estime ainsi que cette loi "est une défaite de la laïcité"[6], car empêche le libre exercice du culte. Comme le précise l'exposé des motifs, entrent dans le champ de l'interdiction « les signes religieux ostensibles, c'est à dire les signes et tenues dont le port conduit à se faire reconnaître immédiatement par son appartenance religieuse ». Sans définir ce qu’est exactement un signe religieux, le projet de loi 21 indique qu’il est interdit d’en porter. Le Comité estime également que son renvoi définitif de l’école publique « a constitué une punition disproportionnée, qui a eu de graves effets sur l’éducation à laquelle il aurait dû avoir droit en France, comme toute personne de son âge ». Le port d'un signe ou d'un vêtement religieux est autorisé. La commission propose donc : En décembre 2003, Jacques Chirac suivant certaines recommandations de la commission Stasi, lance la rédaction d'un projet de loi sur le port ostensible de signes religieux. Le bandeau et la jupe longue pas assez laïques ? Il est introduit dans le Code du travail à l’article L.1321-2-1. Signe religieux ostentatoire. Elle sera plutôt bien acceptée. Elle suggère qu'il s'agit d'un port d'habits à connotation religieuse,pouvant être interprété comme signe ostentatoire … Une solution législative est donc envisagée. Leur réponse est unanime: ils ne mettront pas de côté leur foi pour aller travailler. Pourtant, selon les textes, Julien Odoul ne peut pas se prévaloir de la laïcité pour demander à cette parent d’élève d’enlever son voile. Cette commission éponyme est dite « Commission Stasi », du nom de son président Bernard Stasi. À cette occasion, le Conseil d'État a reconfirmé l'autorisation de porter des signes religieux discrets. Ce principe de neutralité interdit au salarié toute manifestation ostentatoire de convictions – religieuses, philosophiques ou politiques au sein de l’entreprise. L'article 14 indique notamment : «  (...) Le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit »[14]. Loi sur les signes religieux: ... Il n’y a aucune mention visant la taille de l’objet en question: minuscule ou ostentatoire, le signe religieux est donc prohibé. La décision prise par le bureau de l'Assemblée nationale d'interdire aux députés d'arborer des signes religieux dans l'hémicycle paraît à première vue relever de l'évidence républicaine Car ces préceptes Pour ce qui concerne la loi interdisant les signes dits ostensibles (et non ostentatoires), c'est dans le cadre de la protection de l'enfance. Le principe de neutralité et de laïcité n'est pas applicable en l'état aux salariés dans les entreprises qui relèvent du Code du travail. religieux sont signalés. Par la suite, le Conseil d'État a statué le 5 décembre 2007 que l'interdiction s'appliquerait également aux signes et tenues démontrant une affiliation religieuse par le simple comportement de l'élève et a ainsi confirmé l'interdiction du port du sous-turban sikh et d'un bandana[12],[13]. Pourtant, en interdisant le port de signes religieux pour les personnes en position d’autorité, le gouvernement tente de faire la même chose, simplement à l’inverse. Dans les GRETA (structure de l'éducation nationale organisant les formations pour adultes), le port du voile est permis[11]. «Il n’y a pas de question de grosseur, de caractères visibles ou non», souligne M. Jolin-Barrette. Laïcité : l'école peut-elle interdire le port de jupes longues ? Observations finales et préconisations. À Tourcoing, une enseignante portait un bandeau pendant ses cours. Parmi les signes ostentatoires religieux, on retrouve la burka, le niqab, le hidjab, le voile, le turban et le kirpan qui choquent. Dans le domaine de l'éducation, la commission cherche à imposer un plus grand respect de la pratique religieuse et de la laïcité sans vouloir établir une hiérarchie entre les deux. Un élu du RN a créé la polémique vendredi au sein du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Toutefois, la liberté de se vêtir pendant le temps et sur le lieu de travail n'est pas une liberté fondamentale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle lui demande donc quelles mesures elle compte rapidement prendre à ce sujet. Le projet de loi évacue toute notion de signe religieux ostentatoire. La loi sur les signes religieux dans les écoles publiques créant l'article L.141-5-1 [archive] du code de l'éducation est une loi française créée en 2004, restreignant le port de signes religieux. Ces principes posés, une place importante est laissée au règlement intérieur … Principe de neutralité : L'employeur peut s'opposer au port de signes religieux ... Cet article fait le point sur le principe de neutralité instauré par la Loi, et ses limites. Une loi du 5 juillet 1904 interdit aux religieux d’enseigner et impose aux congrégations de fermer leurs écoles dans un délai de 10 ans. Ce principe ne s’applique pas aux élus, qui sont choisis pour des convictions politiques, sauf lorsqu’ils remplissent une fonction publique (le maire qui marie un couple par exemple). Dès 2004, la France a interdit le port de signes religieux ostentatoires par les élèves des écoles publiques, à l'exception des universités. C’était précisément sur la question des signes religieux des élus – dont le voile en particulier – que s’était écharpée la classe politique, et Ce vote a été suivi d'un vote conforme du Sénat, aboutissant à la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 (JORF 17 mars 2004). Plus largement, sur la question du foulard religieux dans l'espace public, la rue par exemple, seule la dissimulation du visage, par un voile intégral, un casque ou une cagoule est interdite, pour des raisons de sécurité et là encore d’ordre public (loi du 11 octobre 2010). Les arguments du Prince de Jordanie qui a déclaré que le voile n'était pas un signe religieux mais un signe culturel, et qu'il n'avait donc aucune raison d'être interdit, auront sans doute influencé la délégation française. Ce ne sont pas la kippa et le petit crucifix au cou. VI. La Cour a estimé que la liberté de religion n’était ici pas en cause, car le problème venait plutôt du fait que "la travailleuse avait porté un signe distinctif religieux ostentatoire, au mépris des recommandations – s’appliquant à tous." Une affiche sur la laïcité et le vivre ensemble dans une école. Loi sur les signes religieux à l’école : l’ONU s’émeut, la presse se tait, Loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public, Loi de séparation des Églises et de l'État, La laïcité : débats 100 ans après la loi de 1905, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Loi sur les signes religieux dans les écoles, Loi générale sur l'instruction publique (1802), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Loi_sur_les_signes_religieux_dans_les_écoles_publiques_françaises&oldid=176101459, Loi promulguée sous le gouvernement Raffarin, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Un Rapport au président de la République[2] est remis le 11 décembre 2003 se concluant par plusieurs propositions, certaines générales, d'autres spécifiques à l'école. En 2015 le licenciement de l’employée d’une crèche privée arborant un signe religieux ostentatoire a été jugé légal (affaire « Baby Loup »). Par exception, ... La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. Le Palais du Luxembourg, à majorité de droite, a adopté un amendement LR visant à interdire les signes religieux ostentatoires lors des sorties scolaires. Tout projet d’interdire largement le port de signes religieux visibles, très visibles, ostentatoires, ostensibles ou autres synonymes du même acabit dans l’espace public repose sur la prémisse qu’il serait toujours possible – et facile – d’identifier de tels signes. Au moment de l’incident, la présidente du conseil régional Marie-Guite Dufay a précisé que le règlement de la collectivité n'interdisait pas le port du voile au sein de l'hémicycle. Les signes religieux ostentatoires interdits à l'école. Le terme « ostensible »39(*) se réfère à ce qui est fait sans se ca… Toutefois, l'employeur peut y apporter des restrictions. Cette expulsion a lieu devant un conseil de discipline de l'établissement et certains recours sont allés jusqu'au Conseil d'État. Le port de signes religieux dans la sphère du service . Ostentatoire. Accueil; Religion; À Genève, les signes religieux ostentatoires interdits de l’espace public. Les contrevenantes s'exposent à une amende de près de 200 $. Principe de neutralité : Interdiction du port de signes ostentatoires religieux ou politiques dans l’entreprise. Ces cas font aujourd'hui encore l'objet de divergences et de débats[15],[16],[17]. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation Nationale, fait connaître lundi 9 septembre 2013 « la première charte de la laïcité à l'école ». Rapport officiel faisant le bilan de l'application de la loi, un an après. Que feront-ils si la Charte des valeurs prend force de loi? La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. l'enseignement accru de la laïcité et de la religion à l'école ; l'intransigeance face à ceux qui veulent modifier les, incorporer les fêtes religieuses non chrétiennes (. 15 La laïcité est donc entrée par la porte de l’éducation, avant que la loi de 1905 ne proclame la séparation de l’Église et de l’État. : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Déjà à la GRC il y a des policiers qui portent des signes religieux ostentatoires. Quand l'on dit ostensibles, la nuance est de taille. La loi sur les signes religieux dans les écoles publiques créant l'article L.141-5-1 du Code de l'éducation est une loi française créée en 2004, restreignant le port de signes religieux. Et c’est vrai d'un conseil régional, comme de l’Assemblée nationale ou d'un conseil municipal : une femme peut y assister voilée ou un homme avec un kipa. Les signes religieux ostentatoires interdits à l'école Par exception, la loi du 15 mars 2004 a introduit l'encadrement du port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse pour.. Il est interdit de faire du prosélytisme, mais le prosélytisme découle d’un comportement, pas nécessairement d’un vêtement. Signes religieux à l'école : ce que dit la loi ÉCLAIRAGE - Depuis la loi de 2004, il est interdit pour les élèves de porter des signes religieux ostensibles dans l'enceinte des. Le signe religieux porté de manière ostentatoire, à lui seul et en soi, met en péril la séparation entre la religion et l’État. Le 10 février 2004, l'Assemblée nationale a voté l'appui de l'interdiction à une large majorité, 494 voix pour (330 groupe UMP, 140 groupe PS, 13 groupe UDF, 7 groupe CR, 4 non-inscrits), 36 contre (12 UMP, 2 PS dont Christiane Taubira, 4 UDF, 14 PCF, 4 NI dont les 2 Verts et Philippe de Villiers), 31 abstentions (17 UMP, 12 UDF, 2 NI)[3]. Selon les informations de France Bleu Belfort Montbéliard, les enfants de CM2 présents vendredi lors cette assemblée plénière étaient là dans le cadre d'un travail sur la République, en partenariat avec la maison de quartier du centre-ville de Belfort. Le débat s’est ensuite élargi aux salarié.e.s des entreprises privées à l’occasion des discussions sur la loi El Khomri, finalement adoptée en août 2016. La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. Fait exceptionnel, la loi française a été dénoncée à la fois par Al-Qaida et par le gouvernement des États-Unis. Ils s'appuient notamment sur l'avis du Conseil d'État de 1989 qui, saisi par le Gouvernement pour savoir si le port de signes montrant l'appartenance à une religion était compatible avec le principe de laïcité, avait répondu que le port du voile islamique, en tant qu’expression religieuse, dans un établissement scolaire public, était compatible avec la laïcité, et rappelait qu'un refus d'admission ou une exclusion dans le secondaire « ne serait justifié que par le risque d'une menace pour l'ordre dans l'établissement ou pour le fonctionnement normal du service de l'enseignement »[5]. En revanche, la liberté d'expression religieuse ne doit pas entraîner de troubles dans l'entreprise. Dans une intervention filmée et publiée sur les réseaux sociaux, l’élu d’extrême droite lui demande d’enlever son voile, au nom de la laïcité et du règlement du conseil régional, avant de quitter la salle avec ses collègues du RN et de dénoncer une "provocation islamiste". Le devoir de neutralité ne s’applique pas non plus aux parents accompagnateurs de sorties scolaires.
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