... « Je perçois plus dâintérêt pour comprendre ce quâa été la monarchie. L'année 1947 est décisive. Il est vrai quâau regard de lâétat actuel du royalisme et des résultats électoraux encore bien dérisoires, cette perspective institutionnelle monarchique apparaît fort lointaine, voire improbable. D'ici là , le 31 janvier 1945, le Conseil des ministres, présidé par Ivanoe Bonomi, émet un décret reconnaissant le droit de vote des femmes[31]. Comme prévu dans cet accord, dès la libération de Rome, le 4 juin 1944, Victor-Emmanuel III proclame son fils Umberto lieutenant général du royaume, et les partis reprennent en main le jeu politique[29], même si la guerre continue, le front se stabilisant sur la ligne gothique jusqu'en avril 1945[23]. Son influence est déterminante sur le cours des événements[58]. Le 27 juin 1924, 127 députés quittent le Parlement et se retirent sur l'Aventin, une manÅuvre maladroite qui laisse, de fait, le champ libre aux fascistes. Le parti d'action, reformé en 1942, constitue en 1944-1945 la deuxième force au sein du CLN (Comité de Libération Nationale). Italië. Une majorité des militants démocrates-chrétiens, et en particulier les jeunes, se détache de plus en plus nettement de la monarchie. La répartition des votes est la suivante[46] : à première vue, le référendum semble partager l'Italie en deux, entre Nord et Sud. Après la Première Guerre mondiale, la vie politique italienne est animée par quatre grands mouvements. 1860-1900, Monarchie et identité nationale en Italie (1860-1900) -, Catherine Brice, Ecole Des Hautes Etudes En Sciences Sociales. Dans ces circonstances dramatiques, l'administration civile doit céder le pas à une administration militaire et policière dans les deux territoires. à Naples, une ville à la population largement favorable à la monarchie, un drame se produit dès le 11 juin. Socialistes et communistes tentent d'imposer un renforcement des pouvoirs de la Constituante, mais De Gasperi refuse. Aangezien het verschil tussen de stemmen voor de republiek (12.000.000) en de monarchie (ongeveer 10.000.000) kleiner is, hadden die stemmen doorslaggevend kunnen zijn. Le royaume d'Italie, gouverné par la dynastie royale de la maison de Savoie, est le nom de l'État italien de 1861 à 1946 issu du royaume de Sardaigne après la période des guerres d'indépendance du Risorgimento. Le 13 juin, le Conseil des ministres, prolongeant la réunion commencée la veille, décide que, à la suite de l'annonce des résultats provisoires du 10 juin, les fonctions de chef provisoire de l'Ãtat doivent être exercées par le président du Conseil Alcide De Gasperi, sans attendre l'annonce officielle définitive par la Cour de cassation. En Italie, le pape Pie VII retrouve la souveraineté sur ses États pontificaux. Le dépouillement des bulletins des candidats à la députation doit précéder celui du référendum. Le 10 juin, à 18 h, dans la salle de la Louve du Palais Montecitorio à Rome, la Cour de cassation donne une lecture de résultats partiels du référendum, renvoyant la proclamation définitive des résultats au 18 juin, après décisions sur les contestations, les protestations et les plaintes. Le procureur de la Cour de cassation, Massimo Pilotti, juge recevable cette contestation qui peut faire perdre aux votes républicains la majorité absolue. Par la suite, le philosophe milanais Carlo Cattaneo devient le promoteur d'une Italie laïque et républicaine dans le prolongement des idées d'un Mazzini, mais organisée en république fédérale[3]. 1 498 136 bulletins ont été annulés. L'opposition légale se désunit. En tête des suffrages, le parti de la démocratie chrétienne obtient 37,2 %. Celui-ci ne sera rendu public que 6 jours plus tard. Umberto II parcourt l'Italie durant le mois de mai. La position modératrice de ce parti pendant la période de transition et l'ambiguïté qu'il a longtemps maintenue sur le choix institutionnel lui ont été profitables[37],[53]. Le 13 juin, le Conseil des ministres proclame l’instauration d’un régime de transition, le même jour la famille royale de Savoie doit quitter l’Italie. Le Conseil des Ministres italien désigne alors, dans la nuit du 12 au 13 juin 1946, le démocrate-chrétien Alcide De Gasperi comme chef du gouvernement provisoire, bien que les résultats de la consultation ne soient pas encore définitifs. Les résultats sont prévus le ⦠Histoire de l'Italie. L'élection d'une assemblée constituante, concomitamment au référendum sur la question institutionnelle, fait émerger un nouvel échiquier politique : un bloc de gauche dominé par le parti socialiste et le parti communiste réunit dix millions d'électeurs ; les partis de droite, libéraux, monarchistes et populistes rassemblent sur leurs idées quatre millions d'électeurs et, en position centrale, la démocratie chrétienne mobilise huit millions d'électeurs. La République romaine antique a ainsi marqué l'histoire. Le vote pour le choix entre monarchie ou république se déroule dans la journée du 2 juin et la matinée du 3 juin 1946. C'est la fin d'une union des forces antifascistes et antimonarchistes, et le retour à un jeu politique plus traditionnel[56]. La démocratie chrétienne s'installe dans une position centrale, entre un bloc de droite, fractionné, de quatre millions de voix et le bloc de gauche rassemblant plus de 10 millions de voix[18],[53]. Le 31 mars 1944, à Salerne, Palmiro Togliatti, secrétaire général du Parti communiste italien, appelle à la formation d'un gouvernement d'unité nationale et ne pose plus en préalable l'abdication du roi. Le 4 juin 1944, Victor-Emmanuel III cède ses prérogatives royales à son fils, Humbert. Tandis que commence une laborieuse unification administrative, un premier parlement italien est élu et, le 17 mars 1861, Victor-Emmanuel II est proclamé roi d'Italie[6]. Mais, pour son petit-fils, Victor-Emmanuel IV, dernier prétendant au trône dâItalie et âgé de 80 ans, «câest au Panthéon à Rome que devrait reposer lâancien couple royal, aux côtés des rois précédents», comme il lâa confié au Corriere della Sera. La circonscription de Rome est très partagée et donne une légère majorité au choix du régime monarchique[18]. L'accord final entre les partis est d'appeler à la fin de la guerre et dès que les conditions rendront des élections possibles, à un référendum et à la formation d'une assemblée constituante[30]. Il regroupe autour de lui des anciens du Parti populaire italien de Luigi Sturzo et des jeunes d'associations catholiques, notamment de la Fédération universitaire[21]. - Union personnelle de Napoléon I er (roi d'Italie) par le biais de son fils Eugène de Beauharnais (vice-roi d'Italie⦠Une coalition antifasciste se forme ainsi, le 29 mars 1927, à Paris. Le 9 mai 1946, la paix revenue depuis plus d’un an, Victor-Emmanuel III abdique officiellement en faveur de son fils, Humbert. Aux gouvernements Bonomi (II puis III) succède le gouvernement Parri en juin 1945, puis le gouvernement De Gasperi en décembre 1945[32]. Cela nous permet d’analyser l’utilisation du site, d’intégrer des médias sociaux, de personnaliser le contenu et le marketing, et de vous diffuser des publicités personnalisées sur nos sites web et nos applications. Mais la Cour lui donne tort, s'exprimant à 12 contre 7[40],[37]. En Espagne, Ferdinand VII restaure la monarchie absolue. L’alliance avec l’Allemagne nazie et l’entrée dans la Seconde Guerre mondiale est une hécatombe pour l’armée italienne qui enchaîne défaite sur défaite, seules les batailles en coalition avec l’aide de l’armée allemande sont victorieuses. Le journal milanais, Corriere della Sera, du mardi 11 juin, titre : « La République italienne est née ». En 1720, le duc de Savoie doit céder la Sicile aux Autrichiens. La transition se déroule de façon pacifique, malgré quelques violences locales et un climat de forte tension. La Cour de cassation est chargée d'examiner les recours. Parmi les perdants, il y a bien entendu les coalitions pro-monarchistes, l'Union démocratique nationale, le Bloc national de la liberté et le Fronte dell'Uomo Qualunque, qui vont se décomposer, les militants ralliant d'autres formations, dont le Parti libéral italien de Benedetto Croce. A partir de 1556, Philippe II régna sur les royaumes espagnols (Castille, Navarre, Aragon â¦) ainsi que sur la moitié de l'Italie tels que les royaumes de Naples, de Sardaigne, de Sicile ⦠Dans la nuit du 12 juin, le gouvernement est réuni à l'invitation de De Gasperi. Victor-Emmanuel II : 1e roi d’Italie, dernier roi de Sardaigne, La Maison de Savoie change la règle de succession : Vittoria peut prétendre au trône d’Italie avec la fin de la loi salique, La reine Marie-José traitait les nazis de porcs et Mussolini de bouffon, Emmanuel-Philibert veut organiser une réunion internationale pour imaginer la renaissance de l’Italie post-coronavirus, Le diadème du mariage d’Eugénie de Grèce vendu 57 000 €, Rania de Jordanie et sa famille en satin pour la fin de l’année, La reine Silvia dévoile la « terrible maladie » qui a emporté son frère, Zara Tindall est enceinte : la fille de la princesse Anne attend son 3e enfant, Photo officielle et message de l’impératrice Masako pour ses 57 ans. En fin d'année 1942, début d'année 1943, Alcide De Gasperi écrit Le idee ricostruttive della Democrazia Cristiana, qui pose les bases de son futur parti catholique, la Démocratie chrétienne. La dégradation de la situation du pays contribue à lâémergence de partis dâopposition et au développement du mouvement syndical. La monarchie hispanique fut instaurée par le partage des Etats de Charles Quint entre les deux branches de la maison de Habsbourg. Des barricades isolent le quartier. De leur côté, les monarchistes reprennent espoir. à leur gauche, le bureau central du parti communiste italien et son secrétaire général, Palmiro Togliatti, choisissent d'inscrire leur combat politique dans le respect de la légalité, facilitant le démarrage des nouvelles institutions. Effondrement des bolsonaristo- Le 15 novembre dernier, les brésiliens étaient appelés à renouveler leurs maires et leurs conseils municipaux. Deux de ces mouvements sont favorables à une évolution démocratique dans le cadre des instituions existantes : les socialistes réformistes et le parti populaire italien (résurgence en 1918 d'un mouvement catholique, social et démocratique, précurseur de la démocratie chrétienne). Ce dernier met entre parenthèses ses idées républicaines pour privilégier l'unité italienne[4]. Ainsi à Naples, à partir du 7 juin, ils tiennent la rue sans faiblir. Elle proclame notamment que « L'Italie est une république démocratique fondée sur le travail » et que « L'entrée et le séjour sur le territoire national sont interdits aux anciens rois de la maison de Savoie, à leurs épouses et à leurs descendants mâles ». Tous droits réservés Histoires Royales, 2020 - Édité par Pégase- info(at)histoiresroyales.fr - Avenue Louise 54, 1050 Bruxelles, Belgique.
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