L'abbé Philippe Blanc est le nouveau curé de la cathédrale St-Nicolas de Fribourg. le successeur de l'abbé Frochaux,Il faut donc trouver d'autres lui-même suspendu à la suite d'ac-avant toutmoyens de distinguer les clercs cusations de harcèlement sexuelpar des hommes, du reste de la communauté: la et de pédophilie, s'est révélépromesse de chasteté en est un. Mgr Morerod a-t-il agi par naïveté, croyant sur parole ses amis Frochaux et de Raemy, dont il est lui aussi très proche? Tous les ecclésiastiques que nous avons contactés sont aux abonnés absents. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Le diocèse a rendu public mercredi les résultats de deux enquêtes lancées début 2020 suite aux accusations visant Paul Frochaux. Avant de se retrouver avec son membre dans la bouche de l’abbé. Et je remercie l’évêque de l’avoir dit.», Il peut le remercier en effet, car l’évêque Morerod le soutient en adoptant la même ligne de défense: il jette lui aussi le trouble sur l’accusateur, évoquant «une forme de chantage», et révélant qu’«il y a une procédure canonique contre le prêtre accusateur à cause de la grande insatisfaction de ses paroissiens qui se plaignent auprès de moi depuis longtemps» – en fait, l’affaire d’un enfant naturel dont une rumeur, pour l’heure non étayée, veut qu’il soit le père. Comment va-t-il affronter la gestion des autres noms cités dans la fameuse lettre accusatrice? Jusqu’à tout récemment, je lui faisais entièrement confiance […] Il est certain que cette personne ne peut pas continuer à exercer son ministère.», Trois mois après avoir été mis au courant par la fameuse lettre de 15 pages que l’évêque a refusé de prendre au sérieux, le coup de grâce est définitivement donné. La responsable diocésaine de la communication a confirmé… Je ne veux pas instaurer un Etat policier, mais que l’on mette les problèmes sur la table. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Officiellement au repos, quelque part entre Le Landeron, son village d’origine sur les rives du lac de Bienne, et peut-être le Valais, où il aimait passer week-ends et vacances. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. C’est peine perdue de chercher cette figure très respectée de l’Eglise à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg, où il régnait en maître il y a quelques jours encore. Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé dans les médias, Mgr Morerod a aussi indiqué qu’il n’avait «pas l’impression» qu’il existait un «lobby gay» au sein de l’Eglise catholique. D’une manière ou d’une autre, il y a un harcèlement mais je ne sais pas dans quel sens il s’exerce.». Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. On y raconte son histoire, qui ressemble furieusement à celle que traverse aujourd’hui l’abbé Nicodème Mekongo. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de … Il avait cru sur parole des membres haut placés du clergé chilien qui avaient déployé grosso modo la même stratégie qu’à Fribourg: les victimes étaient dépeintes en affabulateurs coupables de tous les maux. Toujours sur Forum, l’émission de la Radio suisse romande, Mgr Morerod semble l’avoir oublié, comme si cela était parfaitement normal, lorsqu’il glisse un malheureux «bon, [c’était] un homme adulte» en évoquant l’affaire du chalet de Torgon, reconnue devant lui par l’abbé Frochaux en 2016. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Hasard du calendrier, le 12 février, Mgr Morerod doit s’exprimer à Lausanne devant les membres de la Sapec (association de soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse). Sa nomination a été annulée en catastrophe. Il en est ressorti que les collaborateurs de l’évêché qui connaissaient l’affaire n’avaient pas conscience de la gravité des faits reprochés. Me Maurice Hariri, l’homme providentiel, connu pour avoir notamment agi dans le dossier Alfred Sirven, est inatteignable lui aussi. Un témoignage accablant, dans l’émission Rundschau, sur la TV alémanique, plombe définitivement la ligne de défense: un ancien enfant de chœur sort de l’ombre et accuse Paul Frochaux d’avoir abusé de lui en 1998 dans son chalet à Torgon (VS), lorsqu’il était âgé de 17 ans. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Ce n’est pas agréable mais nécessaire», a-t-il déclaré. D’autres révélations tombent le 3 février. Selon Me Harari, et contrairement aux dires de l’accusateur, il ne régnait pas d’ambiance «homo-érotique» dans la cure vaudoise. Pour l’abbé Frochaux, la situation n’est plus tenable, les accusations d’abus sexuels, de viol et d’abus d’autorité deviennent ingérables. Mgr Morerod annonçait en outre l’ouverture d’une «enquête, interne, sur la non-transmission d’informations, le manque de discernement et la disparition de documents.». Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Il ne semble plus croire vraiment à son retour, il se plaint, en veut à tout le monde, mais vous savez, avec lui ce n’est jamais de sa faute, c’est toujours celle des autres. Où il fait part aussi de la vive campagne de dénigrement contre lui qui s’ensuivit. A la question de savoir s’il avait songé démissionner, il n’a pas répondu directement, se contentant de dire qu’il était content d’éviter cette charge à une autre personne. Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux. Mgr Morerod a lui-même été mis au courant à trois reprises de l’affaire, mais «sans indication sur l’éventuelle gravité des faits», a affirmé Cédric Chanez. Voir la liste. Au début de la tempête, l’abbé Frochaux pense encore qu’il va s’en sortir grâce à ses innombrables et puissants relais. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. J’affirme que c’est l’unique défaillance que j’ai eue au cours de quarante années de séminaire et de sacerdoce.». «Je suis désolé, je ne peux pas vous parler, répond l’abbé Nicodème Mekongo, l’évêque nous a demandé de garder le silence jusqu’aux conclusions de l’enquête indépendante.» Une enquête diligentée auprès d’un avocat «indépendant» à Genève, «non catholique», a-t-on tenu à rassurer via un communiqué, mais tout de même payé par l’évêché. Cet homme de foi courageux est désormais de retour en terres fribourgeoises. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. L’évêque a estimé que des affaires continueraient de sortir, tout en reconnaissant se sentir un peu désarmé. En parcourant le dossier fribourgeois, il se rappellera inévitablement ses fautes dans la fameuse affaire du Chili. Accusé de relations sexuelles avec un jeune homme de dix-sept ans, Paul Frochaux vient à peine de quitter son poste de curé de la cathédrale de Fribourg que la nomination de son successeur doit être annulée en catastrophe. Il sait que l’épidémie est mondiale. Evaporé, volatilisé. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Trois enquêtes sont désormais en cours, une interne à l’évêché, une enquête de police et une enquête canonique qui devra être tranchée à Rome. Depuis maintenant près de trois semaines, l’abbé Paul Frochaux a disparu. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. La cathédrale de Fribourg doit se trouver un nouveau curé. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’ Illustré , qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Dans ces pages, un autre nom apparaît à de nombreuses reprises, celui de Mgr Alain de Raemy, l’évêque auxiliaire de Fribourg, le bras droit de Mgr Morerod, ancien chapelain de la Garde suisse au Vatican, ami inséparable depuis quarante ans de l’abbé Frochaux – ils possédaient ensemble un chalet en Valais, dont on parlera plus loin. La première enquête, interne, ne porte pas sur les faits de 1998, mais uniquement sur leur communication. Charles Morerod n’a plus d’autre choix que de le suspendre et de l’éloigner de la cathédrale de Fribourg le 4 février. «C’est absolument certain, il n’y a rien eu avec lui, ni avec les autres prêtres qu’il met en cause dans la lettre qu’il a envoyée à l’évêque», ma… par frb. Surtout éviter les fuites, les confidences, les petites phrases qui pourraient échapper. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. A l’émission Forum, sur la Radio romande, le 30 décembre, il assure qu’il va déposer une plainte contre l’abbé Mekongo, avec quatre autres prêtres cités dans la lettre. Il n’y eut alors aucune sanction: en 2012, le nouvel évêque du diocèse, Mgr Morerod, nommait Paul Frochaux à la cathédrale de Fribourg et le confirmait à son poste de coresponsable de la formation sacerdotale, où il continuera à travailler avec de jeunes séminaristes…. La deuxième enquête, confiée à un expert externe, l’avocat genevois Maurice Harari, est arrivée à la conclusion que «les événements de 1998 sont restés isolés». Cette enquête s’est aussi penchée sur les accusations de harcèlement sexuel d’un confrère de l’abbé Frochaux à Vevey entre 2008 et 2011. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Sur sa page Facebook, Frochaux est aux anges: «Le vent médiatique a bien tourné», se réjouit-il. L’abbé Frochaux nie toute activité d’ordre sexuel avec d’autres personnes passées par la cure. Le successeur de l’abbé Frochaux, lui-même accusé d’abus sexuel sur un mineur, accumulait les conquêtes sur internet. Il en fait le récit détaillé dans une longue lettre de 15 pages, adressée à l’évêque Charles Morerod le 29 octobre 2019. Après quelques apparitions médiatiques assez calamiteuses, le chanoine de 68 ans se terre. https://www.cath.ch/newsf/des-accusations-plus-precises-contre-labbe-frochaux Rattrapé par son passé, sans parvenir à comprendre pourquoi tout s’est retourné d’un seul coup contre lui. Nommé il y a quelques jours à la tête de la cathédrale de Fribourg, il avait tout du prêtre irréprochable. «Aussi longtemps que nous cherchons à protéger d’abord notre institution, nous passons à côté de notre devoir», dit-il d’entrée, presque en forme d’aveu. «Mgr Morerod a pris un gros coup sur la tête avec toute cette histoire, dit Jean-Marie Fürbringer, vice-président de la Sapec, il s’est rendu compte que des gens qu’il avait tendance à croire sur parole n’étaient pas aussi propres qu’ils en avaient l’air.» «L’évêque a perdu la main, à moins qu’il n’ait carrément perdu pied», ira même jusqu’à écrire le rédacteur en chef de La Liberté, Serge Gumy.Pour cet évêque résolument original au franc-parler un peu bizarroïde, que beaucoup d’observateurs voyaient devenir un jour cardinal, tout paraît cependant loin d’être réglé. Concernant cette deuxième problématique, il ne s’agit pas de faire «le procès des orientations sexuelles» mais d’interroger «la fidélité des prêtres à leur engagement» avec l’Eglise. Lire aussi: Lancement d'un grand appel à témoins sur les abus sexuels dans l'Eglise en France. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. L’ancien curé de la cathédrale de Fribourg est soupçonné d’avoir abusé d’un jeune homme de 17 ans à Torgon (VS) en 1998, puis d’avoir harcelé sexuellement un confrère à la cure de Vevey (VD) durant les années 2008-2011. «Tout ce qui est dans sa lettre est surréaliste! «Il est en vacances», nous a répondu la semaine dernière son secrétariat. Information sur la révélation d'Arès ou pèlerins d'Arès, le gourou s'appelle Michel Potay et compilation d'articles sur les sectes et religions. L’Illustré révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. Mais il se souviendra encore longtemps du 21 décembre dernier, la journée où il va tout perdre. «L’Illustré» révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. Paul a toujours fonctionné comme ça.». Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Jusqu’ici, l’abbé Frochaux avait toujours réussi à ériger une forteresse autour de lui. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Successeur à la tête d'une cathédrale d'un curé accusé d’abus sexuel sur un mineur, il accumulait les conquêtes sur Internet. A Fribourg, l’histoire se répète douloureusement: il y a plus de dix ans, un prêtre fribourgeois avait déjà tenté d’alerter sa hiérarchie. Lire également: Une plaque pour ne pas oublier les abus sexuels des prêtres. Et admise désormais publiquement par ce dernier dans un SMS qu’il nous a fait parvenir dimanche 16 février: «J’assume la responsabilité de la situation qui s’est passée à Torgon il y a vingt-deux ans. Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. Intox? Cet homme de 46 ans devait remplacer l’abbé Paul Frochaux le 1er septembre, démis de ses fonctions après des soupçons d’abus sexuels sur un mineur… peu avant qu’un successeur pressenti soit écarté pour les mêmes motifs. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Ajoutant perfidement: «Il y a deux versions complètement différentes dans cette affaire, je crois qu’il y a un conflit de personnes. Le 3 février dernier, il avait saisi encore une fois la police vaudoise de l’affaire de Torgon, suspendait l’abbé le lendemain, avant de faire parvenir un communiqué à la presse, le 9 février, dans lequel il «réfute vigoureusement avoir couvert des abus ou en avoir protégé les auteurs», assurant «avoir transmis – comme il l’a toujours fait – l’intégralité des informations en sa possession à la police». Sa nomination a été annulée en catastrophe. *Le successeur de l’abbé Frochaux, lui-même accusé d’abus sexuel sur un mineur, accumulait les conquêtes sur internet. De son côté, Mgr Morerod a répété que l’affaire lui avait été présentée de manière «fortement atténuée.» Il a toutefois reconnu que ces faits «apparaissaient sous une autre lumière après coup.» Et d’assurer que son diocèse était beaucoup plus attentif aujourd’hui en étudiant «systématiquement» tous les dossiers. Mgr Morerod avait donc beau jeu de déclarer qu’«après enquête, la police a conclu qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre» les accusations contenues dans la fameuse lettre de l’abbé Nicodème: la police d’une société civile ne poursuit évidemment pas les relations sexuelles entre adultes consentants. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Église Le curé de la cathédrale de Fribourg Paul Frochaux a remis sa démission à l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, qui l’a acceptée. L’abbé était suspendu depuis février en raison d’accusations de harcèlement et d’abus sexuels. Mgr de Raemy parle lui aussi, aujourd’hui, «d’affabulations». Il m’accuse de harcèlement sexuel et finalement reconnaît devant la police vaudoise qu’il n’y a pas eu d’actes sexuels dans la cure de Vevey. Aurait-il pu y découvrir des choses dérangeantes? On le dit aujourd’hui le moral au plus bas, déboussolé, perdu, marchant peut-être lui aussi «comme un mort-vivant», à l’image de Gabriel Matzneff, l’écrivain français pédophile déchu de son trône, planqué quelque part sur la côte ligure. «J’aimerais bien faire autre chose que de traiter ce genre de problèmes», a admis Mgr Morerod, interrogé sur l’accumulation des affaires dans son diocèse. Une enquête interne disculpe l'évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Puis, une question dans le public: «Pourquoi n’avoir jamais remarqué la tendance de l’abbé Frochaux à vouloir être proche des jeunes?» La réponse fuse: «Que vous dire? «Comment régler ça? Mais chat échaudé craint l’eau froide: il refuse obstinément, lui aussi, de s’exprimer sur la nouvelle tempête qui s’abat sur son diocèse. Comme le dit le proverbe: celui qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage.». Un nouveau scandale qui mine le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), confirmant une fois de plus la présence en son sein d’une importante communauté homosexuelle. «Paul est dans le déni, pour lui c’est une machination, témoigne l’un de ses amis. Je ne l’ai pas connu comme ça! Il va saisir cette tribune pour opérer un rétropédalage à 360 degrés. Face à ces nouveaux scandales, l’omerta paraît bien la même qu’hier. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Les scandales s’enchaînent à l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF). Cet homme «a voulu briser l’omerta qui règne dans l’évêché», écrivait alors la journaliste Sabine Pirolt, en dénonçant certains prêtres devant son évêque et la justice, mais il s’est retrouvé «rejeté par ses pairs». Suspendu par son évêque. Aujourd’hui âgé de 39 ans, professeur d’université en France, il raconte que le prêtre l’embrassa sur la bouche et toucha son sexe. Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Dans une société civile, chacun vit sa sexualité comme il l’entend, avec qui il veut, mais dans l’Eglise, les prêtres font vœu d’abstinence et doivent s’affranchir de leurs passions et de leurs pulsions pour pouvoir librement aimer Dieu. Elle a souligné «la dimension subjective inhérente à la perception de tout harcèlement.». «Dans le diocèse, tu disais un truc à Frochaux, cela finissait chez de Raemy, et de de Raemy, ça finissait chez l’évêque», rapporte un témoin. Outre l’affaire de Torgon, aucune trace d’abus supplémentaire n’a été constatée de la part de l’abbé Frochaux. C’était compter sans le veto du Conseil épiscopal qui préférerait le mettre au vert, au Canada ou au Portugal […] Au dernier épisode, Paul ferait l’objet d’une plainte déposée à l’évêché par une femme pour violence. Il dénonça bien les faits à l’évêché en 2001, il y eut bien une réunion avec les autorités mais, depuis, les traces se sont volatilisées, il ne reste plus qu’une page fragmentaire de dossier dans les archives du diocèse… On sait que l’abbé Frochaux fit contrition, rédigea une lettre d’excuses alambiquée à sa victime tout en l’accusant de l’avoir «provoqué»! Il nie en bloc toutes les accusations: «faux et archifaux», «affabulation totale», «surréaliste», «ahurissant», «pure diffamation» avant de porter, croit-il, le coup de grâce: «Lisez La Liberté et vous verrez qui est Nicodème Mekongo.