dâArièges, Aubier-Montaigne, p.157. Vénus, la mère de l'Amour intervient : Venus en demande vengeance 18). EN SAVOIR PLUS SUR CETTE FABLE : La source de la fable : âlâAmour et la Folieâ est à chercher vraisemblablement dans les âOeuvres de Louise Labé Lyonnaiseâ (1555) : âDébat de Folie et dâAmourâ, ou dans la fable XII du père Commire dans ses âCarminaâ (1681). Les conséquences de la dispute sont ensuite évoquées : la Folie frappe l'Amour qui perd la clarté des Cieux et devient donc aveugle. L'Amour et la Folie Tout est mystère dans l'Amour, Ses flèches, son carquois, son flambeau, son enfance : Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour Que d'épuiser cette science. La Folie et lâAmour jouaient un jour ensemble : Celui-ci nâétait pas encor privé des yeux. A servir de guide à l'Amour. L'amour, rien n'est plus séduisant, rien n'est plus terrible que ce dieu : l'espérance le précède, la volupté l'accompagne ; mais il est suivi par la jalousie, par la haine, et la folie qui le guide, le conduit presque toujours dans un lieu aride et désert, où l'on ne rencontre que les tristes regrets, le remords cruel, l'abandon, et le pâle ennui. 1On connaît la formule de Céline selon laquelle « lâamour, câest lâinfini mis à la portée des caniches » et sans doute convient-il dây voir à lâÅuvre une conception du sentiment amoureux qui ne valorise pas, loin sâen faut, le transport soudain de ceux que frappe lâange ⦠Mon but est seulement de dire, à ma manière, De même , si le fabuliste intervient dans les premiers vers pour éclairer son travail et son intention, c'est cependant le récit apologue qui fournit une morale impliciteâ¦. Wagner, Tristan et Isolde, tr. Dans « L'Amour et la Folie », il varie ainsi la fable telle que nous l'imaginons en ne présentant pas de personnages animaux, mais des dieux, et des allégories. La beauté, la pensée, lâamour et la morale ne peuvent rester lâultime finalité de lâaction humaine que si elles demeurent des ⦠« Cette charmante allégorie a vite été reconnue pour un chef-dâoeuvre de la ⦠Une dispute vint : lâAmour veut quâon assemble Là-dessus le conseil des dieux ; Lâautre nâeut pas la patience ; Elle lui donne un coup si furieux, Quâil en perd la clarté des cieux. Ils disent que le cÅur est une maison de fous et quâil y a toujours de la place pour une folie de plus . Ce texte fait donc partie du dernier moment de la carrière du fabuliste. LâAmour et la Folie. (*)Source : La source de la fable : « lâAmour et la Folie » est à chercher vraisemblablement dans les « Oeuvres de Louise Labé Lyonnaise » (1555) : « Débat de Folie et dâAmour », ou dans la fable XII du père Commire dans ses « Carmina » (1681). Par amour, nous sommes capables de faire presque nâimporte quoi, de prendre des risques devant un abîme et de libérer la liberté elle-même. Jâen fais juge un amant, et ne décide rien. Je ne prétends donc point tout expliquer ici. Poeme LâAmour et la Folie. Définition de Folie morale : Perversion des sentiments naturels, des affections, inclinaisons, humeurs, habitudes, dispositions morales et impulsions naturelles sans trouble ni déficit marqué de l'intellect ou des facultés de connaissance et de raisonnement... (J.C. Prichard, 1835). b Second tableau : la plainte. âCette charmante allégorie a vite été reconnue pour un chef-dâoeuvre de la ⦠Ce nâest pas lâouvrage dâun jour Que dâépuiser cette Science. Commentaire: Fable publiée en 1685 dans le recueil Ouvrages de prose et de poésie des sieurs de Maucroix et de La Fontaine, « LâAmour et la Folie » figure dans le douzième livre des Fables, câest-à-dire le dernier livre. LâAmour est aveugle et la Folie lâaccompagne toujours. Tout est mystère dans lâAmour, Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance. Elle se plaint auprès des Dieux de l'attitude violente de la Folie et réclame réparation â¦